Parece que andaram soltando um towed-array de 3 milhões de euros no mar...
Fragata francesa perde sonar sofisticado em exercício
- Condições meteorológicas adversas foram culpadas pelos militares
- Capitão absolvido
Perte d'un sonar : la météo incriminée, le capitaine blanchi
lefigaro.fr (Avec AP et AFP)
« Aucune faute de commandement n'a été commise », il n’y a donc pas « matière à sanctionner » : ce sont les conclusions du ministère de la Défense après la perte en mars dernier d'un équipement sophistiqué de lutte anti sous-marine de la marine française dans le golfe de Gascogne.
La frégate ''De Grasse'' sillonne le golfe de Gascogne.
« La cause principale de la défaillance technique est à rapprocher des éléments météo », a expliqué le porte-parole du ministère de la Défense Jean-François Bureau, contredisant les conclusions du Canard Enchainé qui mettait en cause une erreur du capitaine.
Le rapport remis mercredi soir à la ministre « établit de la façon la plus claire qu'aucune faute de commandement n'a été commise », a déclaré Jean-François Bureau. « Contrairement à ce qu'on a pu dire ici ou là, il n'y a eu aucun sujet de divergence ou de différence d'appréciation sur la conduite à mener dans l'affaire ». Enfin, « le chef d'état-major de la marine n'a pas proposé de sanction donc il n'y a pas matière à sanctionner », a noté le porte-parole de la Défense.
Selon le ministère, « les conditions dans lesquelles la manœuvre du « poisson » a été conduite sont conformes aux prescriptions de maniement de cet engin ». Le rapport du chef d'état-major de la marine nationale souligne que « techniquement ce qui s'est passé est assez simple: dans la phase finale de remontée du « poisson », le câble est sorti de son rail et s'est sectionné par l'usure dans la phase finale de remontée ». « Cette défaillance technique s'est produite pour la première fois pour un engin qui est en place depuis plusieurs années ».
Peça tem valor de 3 milhões de euros
Le Canard Enchaîné a révélé cette semaine que la marine nationale avait perdu un sonar dans la nuit du 24 au 25 mars derniers lors d'un entraînement de routine dans le golfe de Gascogne de la
frégate « De Grasse », navire de guerre spécialisé dans la lutte anti-sous-marine. En dépit de conditions météo « mauvaises » et d'une mer « agitée », le « gigantesque sonar ultrasophistiqué », installé à l'arrière du bâtiment, avait été largué à la mer, précisait l'hebdomadaire. Et d’affirmer que la perte de cet engin était due à l'imprudence du capitaine.
>>> O periódico Canard Echaîné havia noticiado que a fragata "De Grasse", especializada em luta anti-submarino, encontrava-se em condições meteológicas adversas e mar agitado, e perdeu seu sonar ultrasofisticado, que era montado atrás do navio, soltando-o no mar.
La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie avait confirmé mercredi la perte du sonar, estimant que le coût de l'incident se monterait à trois millions d'euros. Pour l'heure, « la question de savoir s'il est encore possible ou utile d'aller rechercher ce « poisson » à 3.000 mètres de fond n'est pas tranchée à ce stade », a observé Jean-François Bureau. « Il faut un peu plus d'expertise technique et il faut aussi en évaluer les aspects économiques ».
